Divorce par consentement mutuel – Déroulement pratique de la procédure
- 3 mars 2011
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Les simplifications apportées par la loi nouvelle sont appréciables.
Désormais une seule audience devant le Juge aux Affaires Familiales (JAF) est nécessaire. Il fallait auparavant en compter deux, et celles-ci devaient être espacées par un délai minimum de trois mois.
Les époux sont convoqués avec leur avocat, par lettre simple, 15 jours au moins avant la date d’audience.
Ils doivent se présenter personnellement à cette audience non publique. Seuls les époux et leur avocat se retrouvent dans le Cabinet du JAF afin d’assurer une certaine confidentialité, mais aussi, et très certainement, afin d’ôter toute solennité intimidatrice. L’audience est courte et dépasse rarement la demi -heure.
Le juge commence par recevoir tour à tour chacun des époux isolément. Il est d’usage qu’il s’entretienne en premier avec l’épouse, pour entendre ensuite l’époux.
Cette étape permet au juge de s’assurer de la volonté des époux de divorcer. Il vérifie que leur consentement a été donné de manière libre et éclairée, c’est-à-dire en l’absence de toute contrainte ou pression morale.
Le juge reçoit ensuite les deux époux, assistés de leur avocat, et examine la convention portant règlement des effets du divorce. Il procède alors à une lecture de ses stipulations afin de vérifier l’accord des époux sur chaque point (garde des enfants, attribution du domicile conjugal, octroi d’une prestation compensatoire, répartition des dettes…). Enfin il homologue la convention et prononce le divorce devant les époux.
Avocat unique ou avocat commun ?
Dans la procédure de divorce par consentement mutuel, les époux peuvent choisir des avocats différents ou bien opter pour un avocat commun. Cette dernière option permet de réaliser une économie substantielle, mais implique que les époux se soient entendus sur l’ensemble des conséquences du divorce.
En cas de désaccord des époux, l’avocat commun ne pourrait prendre parti pour l’un des époux.
Dans cette dernière hypothèse, la déontologie de l’avocat imposera alors à chacun des époux de choisir son propre avocat, sans qu’aucun des époux ne puisse garder l’avocat commun.
Le 29 avril 2015 à 06:38 billy
Le 29 avril 2015 à 17:39 Joackim FAIN
Le 9 mars 2015 à 22:35 Dumont
Le 26 mars 2015 à 20:38 Joackim FAIN
Le 6 février 2015 à 14:26 Madame D.
Le 6 février 2015 à 17:39 Joackim FAIN
Le 4 novembre 2014 à 19:20 marine
Le 18 novembre 2014 à 15:25 Joackim FAIN
Le 2 novembre 2014 à 15:58 francoise
Le 3 novembre 2014 à 13:04 Joackim FAIN